L’avenir n’est plus ce qu’il était

S’il n’y a pas d’avenir, si le passé attire par son appel, il n’y a pas d’investissement possible envers l’autre, si ce n’est comme miroir :  pour chercher le même. L’autre en tant que tel n’est plus investi, perd de sa valeur, peut être éliminé, d’où la violence à son zénith. Conversation avec Marco Androsiglio sur la pulsion de mort et la nostalgie le 17 mars 2024.

L’homme épuisé

Coupé de sa parole et plongé dans la jouissance, l’individu contemporain n’a plus qu’à devenir l’auto-entrepreneur de son corps et de son existence. C’est la voie épuisante de l’artiste et le secret de la grande dépression contemporaine.

L’ère du mépris

L’addiction à l’amour est l’addiction des addictions. Et nous voilà ainsi devenus des marchandises. Dans le mépris généralisé.

Une addiction à l’extase

L’addiction est affaire de jouissance (la limiter, la localiser, l’éprouver), et de destruction (réaliser l’objet déchet que le sujet est pour l’Autre).  Lorsque « l’extase » est ce qui est recherché, et formulé, qu’en est-il de la destruction visée par le sujet ? 

Conversations dixième saison : destruction 2024.

La clinique, que Lacan définit comme « l’impossible à supporter », confronte quotidiennement les « travailleurs de la santé mentale » (Lacan) et les psychanalystes à une micro-histoire, comme la mer « toujours renouvelée » : celle de l’autodestruction au cœur de l’humain.

En addicto

« En addicto », une pièce de théâtre de Thomas Quillardet, auteur, metteur en scène et acteur, en tournée nationale, présentée au théâtre La Piscine-Firmin Gémier, à Chatenay-Malabry, le mardi 10 octobre 2023.

Après la clinique, les addictions…

La dérive sémantique peut aussi indexer une intention politique : la forêt du « tous addicts » ne risque-t-elle pas de dissimuler l’arbre de la toxicomanie comme celle de la dépression a éclipsé la mélancolie ?

Renseignements et inscriptions

Figé par son regard

Il a coincé son téléphone sous sa joue et a continué à s’occuper de ses médicaments pendant qu’il lui parle. Mais ô surprise, le geste s’est fait preste, délicat, allégé d’on ne sait quelle pesanteur et du soupçon de quelque organicité que ce soit. 

escabeau.online

Le temps était venu, lorsqu’au détour d’une nouvelle séance de notre atelier d’expression, nous était apparu qu’un mot manquait dans la langue française…

Remplir le vide ou vider un trop-plein ?

A 47 ans d'une vie qu'il décrit comme une "errance professionnelle" mêlée de "défonce à l'alcool", il a presque tout perdu, et s'estime au bord de la clochardisation. Il ne voit plus ses enfants ou presque. Il peine à continuer son travail car il ne peut réfréner des...

Des pressions

Il faut que je me force. Non ?

Mon œuvre n’a rien à voir avec moi

Mon œuvre n’a rien à voir avec moi.

Une addiction peut en cacher une autre… Ou un réel.

C’est depuis deux entretiens seulement que je trouve un intérêt à parler de moi

Addict à l’abstinence

Les consommations dans un groupe : « quel est le comportement à adopter, que ce soit de la part des résidents qui en parlent et de ceux qui entendent ? »

Comment ça vous me mettez dehors ?

Il ne s’agit ni de protéger excessivement les usagers en prévenant tout écart, ni de les laisser être sans rien dire.

La passion et les drogues

Alors c’est la passion et il s’abîme dans l’idée que, n’étant pas tout, il est minable, un raté : moins que rien.

Monsieur « petit plus »

Il demande souvent un petit plus, un peu de passe droit, une exception, un traitement de faveur au CSAPA…

Addiction au portable : de l’ivresse à la prohibition

La municipalité de Seine-Port fait parler d’elle avec une mesure inapplicable et illégale en plus d’être sans effet… L’enfer est pavé de bonnes intentions :

Folie ou terrorisme ?

Après l’attentat de la Gare de Lyon il y a quelques jours, la sempiternelle question qu’on pourrait peut-être dépasser…

Drogues non addictives et drogués non addicts

Un fil X intéressant et référencé sur l’usage « non addictif » ou plus ou moins « contrôlé » des drogues :

Peter Doherty : «Arrêter les drogues n’est pas si difficile, le plus dur c’est de trouver la vie intéressante sans…»

L’héroïne, le crack, la cocaïne et l’alcool ont pris le dessus sur le dandy rock aux allures rimbaldiennes.

Violence

Le silence de la violence, par Aurélie Charpentier-Libert Texte préparatoire à la Conversation Clinique et Addictions du 24 Avril 2017. Renseignements et inscriptions ici > Psychologue dans les services de psychiatrie depuis plusieurs années, j’ai pu constater quel...

Individualisme

Si tout le monde est addict à l’ère de la consommation, alors nous sommes à l’ère d’un nouvel homme sans qualités : l’individu addictocratique.

Haine

Il faut connaître sa haine, pour la reconnaître comme telle chez autrui sans lui donner valeur morale de mauvaise jouissance, et par là, l’accueillir sans tourment.

Trois lectures du « Joueur » de Dostoïevski

Nous dirons alors qu’une perte était nécessaire à Dostoïevski pour avancer dans ses créations littéraires.

Bientraitance, j’écris ton nom

Comment prendre en compte, mesurer et traiter, dès lors, le trébuchement habituel du discours, les bégaiements réguliers de l’acte, s’ils ont été, dès avant même, dans le processus d’idéalisation en cause, sanctionnés comme maltraitance ?

a

…s’amincir encore à un simple point à l’intersection des trois dimensions symbolique, imaginaire et réelle.

Ah…

…est-on sûr que la jouissance ainsi permise soit du même ordre que celle qui affecte le corps parlant ?

Addictologie

L’addictologue, comme son patient, se protège du réel angoissant : c’est, quant à lui, un addict au chiffre, prosélyte par dessus le marché.

Conversation

Qui plus est, si les AA partagent un comportement, une addiction, il n’est pas évident que les Analysants ne partagent pas, eux aussi, une certaine forme d’addiction.

Quand l’addictologie se moque d’elle-même

Dans sa dernière lettre, les "nouvelles scientifiques du Village des addictions", le Pr Michel Reynaud,, célèbre addictologue, se fait l'écho d'une publication neuro-scientifique. Il avoue : "la secrète tendresse [qu'il] éprouve pour les paradis artificiels de...

Compte-rendu de la conversation du 2 juin 2014

Deux textes sur le thème de la « Bientraitance » et un cas clinique ont été mis à la conversation ce 2 juin.

Point de chute et rechute

Il est préconisé qu’un juste équilibre soit donc réfléchi par les professionnels et l’usager en tenant compte tout aussi bien des risques d’institutionnalisation des personnes accueillies trop longtemps, que des risques de rechute ou de précarisation très rapide des usagers dont l’accompagnement a été trop tôt interrompu.

Présentation d’une Recommandation de l’ANESM : La bientraitance

Ce document a été produit en 2008 par l’ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) en tant que « recommandation de bonnes pratiques professionnelles ».

Bientraitance, j’écris ton nom

Comment prendre en compte, mesurer et traiter, dès lors, le trébuchement habituel du discours, les bégaiements réguliers de l’acte, s’ils ont été, dès avant même, dans le processus d’idéalisation en cause, sanctionnés comme maltraitance ?

Les addictions sans substance

Réédition d'un numéro exceptionnel épuisé : Ce n° 2 des Cahiers est consacré aux Addictions sans substances. Il présente les textes de la Conversation du groupe TyA (Toxicomanie et Alcoolisme) qui s'est déroulée à Genève en 2016 avec la participation de collègues de...

Addictions et liberté dans Quarto n° 135

Le numéro Les mirages de la liberté, avec le plein d'addictions... À commander sur ecf-echoppe... Les discours contemporains nous vendent une liberté qui mènerait sur le chemin du bonheur. « Sois libre d’être toi ! » Nos cabinets sont truffés de...

Marie-Hélène Brousse parle de l’Expérience des addicts

Bénédicte Jullien a rencontré Marie-Hélène Brousse pour s’entretenir au sujet du dernier numéro de la Revue La Cause du désir dont le nom « L’expérience des addicts »

Un Horizon nouveau avec le plein d’addictions !

Horizon, bulletin annuel de l’Envers de Paris, conçu et réalisé par Francesca Biagi et son équipe, est paru. AU sommaire, la psychanalyse dans les institutions du réseau parisien du FIPA et les addictions… Entre autres pépites et travaux remarquables. Un numéro de 120 pages de haute tenue !

Compte-rendu de la 2è Journée de prévention des conduites addictives

… tout faire pour le « sauver » de son addiction, quitte à ne respecter aucune règle déontologique… la solution est simpliste : les protocoles… Les consommations ou l’addiction des salariés devraient disparaitre si l’organisation du travail est meilleure.

La bientraitance est dans le Petit Larousse

Présidente de l’ALCM agissons pour la bientraitance, Myriam Munch est heureuse. À sa demande, le mot bientraitance est désormais dans le dictionnaire…

Compte-rendu de la conversation du 2 juin 2014

Deux textes sur le thème de la « Bientraitance » et un cas clinique ont été mis à la conversation ce 2 juin.

Présentation d’une Recommandation de l’ANESM : La bientraitance

Ce document a été produit en 2008 par l’ANESM (agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) en tant que « recommandation de bonnes pratiques professionnelles ».

Bientraitance, j’écris ton nom

Comment prendre en compte, mesurer et traiter, dès lors, le trébuchement habituel du discours, les bégaiements réguliers de l’acte, s’ils ont été, dès avant même, dans le processus d’idéalisation en cause, sanctionnés comme maltraitance ?

Une prévention à éviter

Ce sermon est surtout soporifique par la vertu de la répétition, de la rhétorique de la fausse évidence et de l’appel au consensus. Un exemple d’hypnotisme appliqué à la politique.

Prévenir les toxicomanies ?

Pour le bien de l’individu, l’idéologie de la prévention veut prévenir de l’irruption de la jouissance ; mais ce faisant c’est prendre un autre risque, car fixer ainsi le mal au prétexte de l’annuler, peut aussi bien le convoquer.

La prévention : de l’huile sur le feu

Mais que veut la prévention ? On pourrait dire, plus précisément, qu’elle cherche la contre-suggestion : changer un ordre par un autre, de la même manière qu’on change le programme d’un ordinateur en changeant son software.

Prévention auprès des adolescents dans les établissements scolaires

La prévention de cette rencontre étant impossible car toute rencontre tient à une certaine contingence et à la jouissance toujours singulière d’un individu, il serait donc demandé aux « préventeurs » de supposer que l’ensemble des individus est susceptible de faire cette rencontre.

Les machines vous souhaitent la bienvenue

Éducation thérapeutique, rééducation, remédiation cognitive, humains virtuels, thérapie par les robots, smartphone psychiatrist, questionnaires, évaluation... Que de termes pour dire, en un mot, que demain ce seront des machines qui nous accueilleront partout... Et,...

Après la clinique, les addictions…

La dérive sémantique peut aussi indexer une intention politique : la forêt du « tous addicts » ne risque-t-elle pas de dissimuler l’arbre de la toxicomanie comme celle de la dépression a éclipsé la mélancolie ?

Quand la consommation devient un mode de passage à l’acte 

Comment introduire un certain fonctionnement d’une loi qui ne soit pas arbitraire et tyrannique ?

Basile le bienheureux

Non, ce n’est pas son corps qui lui fait problème, plutôt ses idées. Car s’il fait cadeau de lui et pense qu’on l’on lui est bien redevable, cela finit par se retourner contre lui… En attendant, il est bienheureux.

Compte-rendu de la conversation TyA 28 novembre 2017

Mauricio Rugeles Le sujet principal de la conversation, suivant le thème général des conversations de cette année et des journées de l’ECF de 2017, concerne le rôle que l’éducatif peut jouer dans la société contemporaine, et spécifiquement dans les prises en charge...

compte-rendu de la Soirée du TyA du 26 septembre 2017

Deux collègues étrangers, le japon avec Yasushi Nishigori et l’argentine avec Tomas Verger, sont venus présenter chacun un cas clinique illustrant la supériorité de l’approche individuelle sur celles basées sur l’éducatif ou l’identification groupale.

Addicts comme tout le monde : le TyA fait son tyâtre

Une proposition théâtrale du vecteur Toxicomanie et Addictions de l’Envers de Paris

Une femme fragile

L’objet toxique, pour cette femme, a donc avoir avec la parole, la parole qui a marqué le corps…

Le recours aux drogues et l’opération de séparation

Ce qui semble être fondamental dans ce recours aux drogues n’est pas le déchiffrement d’un symptôme-métaphore car ce recours est une façon de supporter son identification avec l’objet a comme déchet, ce qui veut dire que la question du corps y est en jeu.

Haines de soi, haines de l’autre : résumé de la soirée du 10 octobre 2016

Résumé de la Conversation clinique du 10 Octobre 2016

Défoncé… à la haine

J’attendais qu’il me dise quoi que ce soit… J’avais envie de le défoncer…

« J’ai toujours pensé que ma vie était terminée »

Grâce à l’expérience, encore trop brève mais marquante, de la psychanalyse et la force d’une communauté des Narcotiques Anonymes, ce sujet a pu se détacher de l’abus des toxiques et commencer à se déprendre de la pétrification de son enfance.

L’heure floue

…nous essaierons de cerner comment, dans la cure, le sujet qui y consent trouve à tenir son partenaire privilégié un peu à distance.

Un monde sans solution

Une addiction est-elle nécessaire à se dire ou se faire dire telle ? Ne peut-elle pas aussi couper-court à une autre ? Ne serait-ce pas, alors, une sorte de contre feu essentiel à éviter que l’incendie ne soit plus contrôlable ?

Compte rendu de la soirée Tya du 23 janvier 2018

Jacqueline Janiaux La première partie de la réunion fut consacrée à la discussion du travail de Luis Iriarte qui interroge le statut de la passion chez Stéphane Zweig. En écho,  la présentation faite par Elisabetta Milan Fournier introduit une autre question : S....

Addictions au travail : un chantier

Compte-rendu de la conversation du 19 décembre 2017

Compte-rendu de la conversation TyA 28 novembre 2017

Mauricio Rugeles Le sujet principal de la conversation, suivant le thème général des conversations de cette année et des journées de l’ECF de 2017, concerne le rôle que l’éducatif peut jouer dans la société contemporaine, et spécifiquement dans les prises en charge...

compte-rendu de la Soirée du TyA du 26 septembre 2017

Deux collègues étrangers, le japon avec Yasushi Nishigori et l’argentine avec Tomas Verger, sont venus présenter chacun un cas clinique illustrant la supériorité de l’approche individuelle sur celles basées sur l’éducatif ou l’identification groupale.

Haines et séparation

Il utilise la substance pour se séparer d’un Autre dont il reste l’objet. De ce fait, l’on peut parler de passage à l’acte…

Une femme fragile

L’objet toxique, pour cette femme, a donc avoir avec la parole, la parole qui a marqué le corps…

Violence

Le silence de la violence, par Aurélie Charpentier-Libert Texte préparatoire à la Conversation Clinique et Addictions du 24 Avril 2017. Renseignements et inscriptions ici > Psychologue dans les services de psychiatrie depuis plusieurs années, j’ai pu constater quel...

Journée de l’Envers de Paris

Les nouveaux visages de la ségrégation Le 10 juin aura lieu à Paris la Journée de l'Envers de Paris à laquelle participera le Vecteur Clinique et Addictions :  Camilo Ramirez S’intéresser à partir de la psychanalyse aux aspects les plus sombres de notre actualité,...

L’avenir n’est plus ce qu’il était

S’il n’y a pas d’avenir, si le passé attire par son appel, il n’y a pas d’investissement possible envers l’autre, si ce n’est comme miroir :  pour chercher le même. L’autre en tant que tel n’est plus investi, perd de sa valeur, peut être éliminé, d’où la violence à son zénith. Conversation avec Marco Androsiglio sur la pulsion de mort et la nostalgie le 17 mars 2024.

Une addiction à l’extase

L’addiction est affaire de jouissance (la limiter, la localiser, l’éprouver), et de destruction (réaliser l’objet déchet que le sujet est pour l’Autre).  Lorsque « l’extase » est ce qui est recherché, et formulé, qu’en est-il de la destruction visée par le sujet ? 

Variétés de l’obligation

Nous recevons des usagers condamnés à une « obligation de soin ». Cette condamnation est souvent associée à une peine d’incarcération. Souvent, ils nous demandent d’informer le JAP ou la SPIP qu’ils n’ont pas besoin de tout cela, car ils ont réglé leurs problèmes, que tout ça, ce sont de vieilles histoires, qu’ils ont changé de vie, ne se droguent plus… Ce qui des fois est vrai. Mais la condamnation demeure.

Le mépris de la vie et consolation contre la mort

Nous présenterons le cas de B., 50 ans, reçu en consultation depuis deux ans dans une institution dédiée à la précarité sociale et qui venait de décider d’arrêter de prendre des drogues. Son parcours de débranchements successifs de toutes les institutions tour à tour, sans catastrophe majeure, semble en rapport avec le sentiment lancinant que l’Autre le méprise. Mais si sa précarité sociale est notable, c’est surtout sa précarité symbolique qui frappe : isolement, excès du corps, toxicomanies, débranchements de toutes les institutions… Un exemple desdites « pathologies de la liberté » ?

L’heure floue

…nous essaierons de cerner comment, dans la cure, le sujet qui y consent trouve à tenir son partenaire privilégié un peu à distance.

Un monde sans solution

Une addiction est-elle nécessaire à se dire ou se faire dire telle ? Ne peut-elle pas aussi couper-court à une autre ? Ne serait-ce pas, alors, une sorte de contre feu essentiel à éviter que l’incendie ne soit plus contrôlable ?

Conversations Clinique & Addictions, Saison 8

Et nous, que faisons-nous à part observer, décrire, expliquer ? Ce serait déjà pas si mal mais il nous arrive de produire des effets dans les ruines du monde d’hier et les fondations de celui de demain. Nous sommes certes des citoyens consommateurs, mais nous sommes aussi des analysants. C’est-à-dire que nous pratiquons la parole, malgré la jouissance qui s’y oppose. Et nous persistons aussi à travailler en institution malgré le sort qui leur est réservé : nous travaillons à plusieurs malgré l’atomisation du lien social. 
Que faisons-nous, comment faisons-nous ? Ne restons pas seuls ! Parlons-en…

Un étrange paradoxe contemporain : jouir et se soigner : les nouvelles obligations de la santé mentale

Dans cette tyrannie du Bien sans envers il n’y a plus d’anormalité et le pousse-à-jouir – forme du surmoi contemporain – s’étend. Mais avec lui, ses excès sont à soigner : jouir et se soigner de jouir… trop !

Coca in Love

Conversation du 24 février 2020 : Le discours contemporain sur lesdites addictions aime assimiler les choses de l’amour à la vie des choses. Il est bien en cela le miroir du discours de l’époque. Ainsi distingue-t-il mal « sex » et « love » addicts. Les deux sont...

Addictes ou femmes ?

Conversation du 13 janvier 2020 : On dit que s'il y a des femmes addict(e)s, l'addiction féminine revêt des traits spécifiques. Conformément à l'orientation de nos Conversations, ce qui nous intéressera c'est bien plutôt la féminité que l'addiction, les sujets plutôt...

Conversations dixième saison : destruction 2024.

La clinique, que Lacan définit comme « l’impossible à supporter », confronte quotidiennement les « travailleurs de la santé mentale » (Lacan) et les psychanalystes à une micro-histoire, comme la mer « toujours renouvelée » : celle de l’autodestruction au cœur de l’humain.

Des institutions pour quoi faire ? Conversations, saison 9

L’ensemble des rapports sociaux est concerné par le spectre d’une atomisation des individus en « particules élémentaires », « n’ayant nul discours de quoi faire semblant c’est-à-dire lien social ». Les institutions, en tant que sédimentations qui instituent et constituent le lien social sont particulièrement impactées. En tant que « systèmes intégrés de règles qui structurent les interactions sociales », incluant les règles informelles, les « conventions », mœurs et coutumes, traditionnelles comme la famille, ou instituées par des lois, leur destin est celui du Discours du maître.

Conversations Clinique & Addictions, Saison 8

Et nous, que faisons-nous à part observer, décrire, expliquer ? Ce serait déjà pas si mal mais il nous arrive de produire des effets dans les ruines du monde d’hier et les fondations de celui de demain. Nous sommes certes des citoyens consommateurs, mais nous sommes aussi des analysants. C’est-à-dire que nous pratiquons la parole, malgré la jouissance qui s’y oppose. Et nous persistons aussi à travailler en institution malgré le sort qui leur est réservé : nous travaillons à plusieurs malgré l’atomisation du lien social. 
Que faisons-nous, comment faisons-nous ? Ne restons pas seuls ! Parlons-en…

TyA Envers de Paris saison 7, les addictions : symptôme et jouissance

Cycle de conversations « Clinique et addictions » 2020 du TyA-Envers de Paris : ça reprend !

TyA Envers de Paris saison 6 : ZAD, ZADIG, ZADIGTOLOGUE

Le règne du discours psychiatrique, discours de norme et discours de maître a été dissout par ses... remèdes mêmes. Ses drogues. Les drogues et bientôt les prothèses et autres gadgets de toute sorte produits en masse : l'idéal a été mangé par l'objet. Mais reste-t-il...

TyA Envers de Paris saison 5 : éductologie et psychoses ordinaires

Des triomphes de l’éducatif aux psychoses ordinaires… Deux axes d’étude pour notre cinquième saison de la série la plus passionnante sur vos écrans cette année à Paris avec le TyA Envers de Paris !

La haine qui irrigue ces addictions

Comment la haine de soi, en particulier du corps morcelé, est peut-être au principe desdites « addictions ». Deux situations cliniques, deux destins de la haine : la première, un long suivi qui permet au sujet de s’appuyer, bien que difficilement, sur la parole ; la deuxième, une urgence thérapeutique et de sûreté publique, qui illustre l’autoségrégation radicale du toxicomane… et de la psychose.

Conversation sur le lien social : fictions opérantes, ségrégations ou hors discours.

Quelle meilleure introduction à une réflexion clinique que la reprise du néologisme de Lacan de « VARITE », traduisant la variété de la vérité, la multitude des facettes de celle-ci. Au lendemain des événements dramatiques du 13 novembre 2015, la clinique orientée par la prise en compte de la singularité de chaque sujet ne peut que clamer que l’on ne peut poser une vérité unique…

TyA Envers de Paris saison 3 : le lien social des addicts

Dans un temps où règne l’individualisme démocratique, la solitude gagne et le lien social se délite. Individualisme et société sont-ils incompatibles ? Mais comment faire société malgré le délitement de l’idéal ? Une société peut-elle se supporter d’individus non seulement définis par leurs perversions (l’expression est de Barthes) mais appareillés chacun, désormais, avec ses prothèses, chimiques ou autres.

Après la clinique, les addictions…

La dérive sémantique peut aussi indexer une intention politique : la forêt du « tous addicts » ne risque-t-elle pas de dissimuler l’arbre de la toxicomanie comme celle de la dépression a éclipsé la mélancolie ?

En addicto

« En addicto », une pièce de théâtre de Thomas Quillardet, auteur, metteur en scène et acteur, en tournée nationale, présentée au théâtre La Piscine-Firmin Gémier, à Chatenay-Malabry, le mardi 10 octobre 2023.

Lettre à M. le législateur de la loi sur les stupéfiants

 » Toute la science hasardeuse des hommes n’est pas supérieure à la connaissance immédiate que je puis avoir de mon être. Je suis seul juge de ce qui est en moi. « 

Shame : L’Un et le féminin

Le film Shame met en scène le rapport d’un sujet avec l’Un tout seul de la jouissance. Il aborde la tension si contemporaine entre l’Un tout seul de la jouissance autoérotique et l’effraction dans son circuit que produit la rencontre avec deux personnages féminins.

Steaks, stocks… … What difference ?

Ce qui distingue, selon nous, les deux films, c’est la place du Nom-du-Père et de la castration. Cela va orienter en effet le rapport que chacun des protagonistes du film entretien avec le Dieu Argent.

L’erreur manageriale

Lu dans Lacan Quotidien : Benchmarking dans les CMP des Pays de la Loire par Solenne Albert. On ajoutera que le benchmarking est sévèrement remis en cause aussi sur ses terres natives par l’uniformité qu’il suppose et l’uniformisation qu’il fabrique.

La bientraitance est dans le Petit Larousse

Présidente de l’ALCM agissons pour la bientraitance, Myriam Munch est heureuse. À sa demande, le mot bientraitance est désormais dans le dictionnaire…

D’évaluateurs

Là où la parole ne constitue plus aucune garantie, c’est la prolifération d’une bureaucratie tatillonne et l’extension d’un périmètre où ce qui n’est pas autorisé est interdit…

Pour en finir avec l’Utopie évaluatrice

Minimiser la portée d’une première évaluation, c’est mieux faire accepter son principe, c’est en amorcer en douceur le processus itératif infini de l’Évaluation…

Êtes-vous évaluables ?

Les crises de la gouvernance sont palpables, au fond, ces gouvernements ne peuvent plus s’appuyer sur la tradition, ne peuvent plus s’appuyer sur des autorités qui leur sont remises au nom d’idéologies partagées, et ils cherchent quelque chose comme une sorte de néo-certitude scientifique sur laquelle s’appuyer.

L’homme épuisé

Coupé de sa parole et plongé dans la jouissance, l’individu contemporain n’a plus qu’à devenir l’auto-entrepreneur de son corps et de son existence. C’est la voie épuisante de l’artiste et le secret de la grande dépression contemporaine.

L’ère du mépris

L’addiction à l’amour est l’addiction des addictions. Et nous voilà ainsi devenus des marchandises. Dans le mépris généralisé.

Addiction et discours capitaliste

Paru sur le site du prochain colloque PIPOL, un point clair et synthétique par Epaminonas Theodoridis, sur la théorie lacanienne des addictions :   Il y a une difficulté à définir le terme d’addiction qui a remplacé, de nos jours, celui de toxicomanie ou de...

La société addictogène à l’honneur dans Le Figaro Santé

Plus question de se contenter de lieux de soins: il faut redéployer les acteurs du soin vers le public – éducateurs, familles, travailleurs sociaux, etc. – pour les sensibiliser au problème de la société addictogène. Enfin, il ne faut pas oublier l’éducation, pour compléter et prolonger les acquis…

Le corps de la psychanalyse et du politique

L’engagement du psychanalyste dans l’Époque du PACS DMC…

Cela finira-t-il par les réveiller ?

La « crise des opioïdes » : un réveil ou une fascination mortelle ? Pour un psychanalyste, le défi d’un retour vers l’Autre, une fois aperçu le cynisme de la jouissance, c’est cela être Zadig.

La destinée que nous nous choisissons

Que faire d’autre que de continuer à… rigoler ? Soit ! Rigoler c’est-à-dire : travailler, interpréter, puisque c’est la joie qui définit notre travail comme l’évoque Lacan.

Le triomphe de l’éducation

Le dressage est sans espoir chez l’être humain, à mesure de sa rétivité. Et celle-ci est proportionnelle à l’absence primordiale du désir. L’éducatif, comme greffe d’un désir étranger – aussi bienveillant soit-il, risque de se solder par une réaction de rejet – illégitimité de celui-ci – ou par une attaque du greffon contre l’hôte tuant le malade. N’y a-t-il alors rien à faire ?

Embedded in NA : ma première réunion NA

Dans la perspective de travailler sur le thème des Narcotiques Anonymes, je prends contact avec APTE via le site internet, l’email indiqué fait répondre le Conseil d’Administration de APTE, qui rassemble des dépendants, anciens (usagers) de cette post-cure. Un rendez-vous s’organise dans un appartement parisien où la bienveillance et la chaleur masquent l’envie de rencontre, l’ouverture vers l’en-dehors de la communauté et le passage à l’épreuve du professionnel mis à la question.

La vérité si j’meurs ? : un idéal-en-toc qui aspire l’humanité sans soif

Pas que Paris sûrement, et déjà Bamako… Paris ville lumière en tout cas, Paris ville des Lumières. Et puis : « Paris capitale des abominations et de la perversion », dixit l’EI.

Résonances du II ème colloque international du TyA, Barcelone 2018

Résonances du II ème colloque international du TyA, Barcelone 2018 sur radio Lacan...

Addictodialogue : TyÂtre 2ème

Quand arrive dans un Centre Thérapeutique Résidentiel un neuropsychologue workaholic maniaque d’addictologie et d’échelles d’évaluation, on ne sait plus qui est addict et de quoi. Et s’il se pique d’entretien motivationnel et de TCC alors l’explosion n’est qu’une question de temps. La psychiatre tiendra-t-elle le coup quant à elle ?

Colloque Lantéri-Laura Sciences sociales, épistémologie et psychopathologie

Ce colloque entend mettre au travail la question du contemporain pour les disciplines « psy », de la psychiatrie à la psychanalyse ou aux neurosciences. Avec la participation d’Eric Laurent et François Ansermet…

Deuxième Colloque International du TyA. Barcelone 2018

C’est à partir d’une clinique souple de la continuité que nous pouvons penser le branchement et le débranchement avec l’Autre dans le champ des toxicomanies et des addictions.

Ivresses et délires

Prochaine Conversation du TyA à Bruxelles, 2018

Comment accrocher les ados addicts ?

Conversation du TyA Rennes 2017

Les Addictions sans substances ?

Le mot addiction recouvre des phénomènes bien divers mais certains éléments communs permettent de visualiser un concept : l’impératif de jouissance, une pathologie de l’excès, la pulsion prend les commandes. Comment la clinique d’orientation lacanienne aborde-t-elle cette nouvelle clinique ?

17ème Conversation du TyA-Bruxelles

Considérées à partir de l’hypothèse de l’inconscient, les demandes des toxicomanes indiquent qu’ils ne savent pas bien pourquoi ils s’adressent à une institution ou en privé.

Lorsque l’institution fait Trait d’union

la manière avec laquelle l’institution essaie d’être le troisième larron dans le mariage réussi du patient avec l’alcool…

Lettre du TyA-Europe n°50

le numéro 50 pour la route !

Addiction au sucré : gare au sirop de glucose-fructose !

De plus en plus employé dans les produits alimentaires manufacturés, le sucre raffiné serait bien plus toxique pour l’organisme que le sucre traditionnel.

La Fédération Addiction s’associe au deuil national

Paris a connu vendredi des évènements d’une rare violence : un stade, une salle de spectacle, des terrasses de restaurant et de cafés ont été attaqués, celles et ceux qui s’y trouvaient mitraillés. C’est une façon de vivre, de rire, de s’amuser qui a été visée dans ces quartiers de Paris qui l’incarnent…

Addictions : le Conseil Économique, Social et Environnemental s’en saisit

Saisine de la section des Affaires sociales et de la santé, auditions, compte-rendu…

L’alcool ne doit pas occuper un espace médiatique encore plus grand

…de nombreuses réactions après l’amendement à la loi Évin…

Drogues de synthèse en prose : les trip reports

Certains forums spécialisés réunissent des audacieux qui n’hésitent pas à tester de nouvelles drogues de synthèse

Bernard-Henri Lévy : les juifs l’ont compris… l’argent a une vertu éthique.

« L’argent pour, une fois la nature désensorcelée, travailler à l’illuminer. »

Le Humain Brain Project européen en folie : une simulation plus vraie que Nature

HBP : une simulation plus vraie que Nature du cerveau… de ses neuroscientifiques cognitivistes.

ANPAA : les bienfaits de la modération

Il n’y ANPAA que l’abus de l’alcool qui est dangereux…

Un nouvel Horizon… avec le plein d’addictions

Horizon, bulletin annuel de l’Envers de Paris, un numéro exceptionnel, fait cette année le plein d’addictions entre autres travaux passionnants et de haute tenue. Consulter le sommaire et acheter en ligne…

Un cas d’adiction aux Google Glass

Cette addiction aurait été "détectée", chez un militaire de la marine américaine de 31 ans. L'homme utilisait les lunettes connectées pour améliorer ses performances au travail, étant donné qu'elles lui permettaient de faire des inventaires plus rapidement. Il les...

escabeau.online

Le temps était venu, lorsqu’au détour d’une nouvelle séance de notre atelier d’expression, nous était apparu qu’un mot manquait dans la langue française…

Bientraitance, j’écris ton nom

Comment prendre en compte, mesurer et traiter, dès lors, le trébuchement habituel du discours, les bégaiements réguliers de l’acte, s’ils ont été, dès avant même, dans le processus d’idéalisation en cause, sanctionnés comme maltraitance ?

Survivre aux protocoles ?

Lorsque l’on travaille dans un CASPA, comment imaginer un bricolage, qui ne dénie pas les obligations de l’Agence Régional de Santé (A.R.S), en ménageant une place au réel de l’être parlant qui lui est propre ?