» La conversation, cet art antique et complexe, est devenue pour nous, et depuis longtemps, un phénomène parasite, et même une sorte d’agent pathogène contre lequel nous ne rechercherons jamais assez de nouveaux remèdes. » Philippe Muray, Chers djihadistes, 2002.
Conversations 2024-25 : Les premières fois
Conversations Clinique & Addictions 2024-25 : La première fois, c’est une occasion dont on se souvient, une rencontre, décidée ou pas, une marque, choisie ou refusée, un trauma…
Textes préparatoires et comptes-rendus des conversations : clinique, théorie, époque, psychanalyse… C’est ici :
Toxique : toi-m’aime !
Le mental est premier, qui conditionne l’effet, second, du pharmakon, toujours utilisé comme traitement de ce premier. Sans cela, impossible de restituer au sujet l’empowerment nécessaire à un éventuel changement…
Magic Mushrooms, la promesse enthéogène
Après 30 années de recherche, R. G. Wasson, un banquier new-yorkais , ramène enfin du Mexique des champignons hallucinogènes. Il les diffuse auprès d’amis scientifiques qui les reproduisent et en isolent le principe actif…
Une substance peut-elle prévenir un déclenchement ?
Prochaine soirée des Conversations mensuelles Clinique et addictions
La chute d’Edgar : les penchants destructeurs de Poe
Génie littéraire, Edgar Allan Poe pourrait bien faire partie de la longue liste d’écrivains alcooliques…
L’avenir n’est plus ce qu’il était
S’il n’y a pas d’avenir, si le passé attire par son appel, il n’y a pas d’investissement possible envers l’autre, si ce n’est comme miroir : pour chercher le même. L’autre en tant que tel n’est plus investi, perd de sa valeur, peut être éliminé, d’où la violence à son zénith. Conversation avec Marco Androsiglio sur la pulsion de mort et la nostalgie le 17 mars 2024.
Une addiction à l’extase
L’addiction est affaire de jouissance (la limiter, la localiser, l’éprouver), et de destruction (réaliser l’objet déchet que le sujet est pour l’Autre). Lorsque « l’extase » est ce qui est recherché, et formulé, qu’en est-il de la destruction visée par le sujet ?
Variétés de l’obligation
Nous recevons des usagers condamnés à une « obligation de soin ». Cette condamnation est souvent associée à une peine d’incarcération. Souvent, ils nous demandent d’informer le JAP ou la SPIP qu’ils n’ont pas besoin de tout cela, car ils ont réglé leurs problèmes, que tout ça, ce sont de vieilles histoires, qu’ils ont changé de vie, ne se droguent plus… Ce qui des fois est vrai. Mais la condamnation demeure.
Le mépris de la vie et consolation contre la mort
Nous présenterons le cas de B., 50 ans, reçu en consultation depuis deux ans dans une institution dédiée à la précarité sociale et qui venait de décider d’arrêter de prendre des drogues. Son parcours de débranchements successifs de toutes les institutions tour à tour, sans catastrophe majeure, semble en rapport avec le sentiment lancinant que l’Autre le méprise. Mais si sa précarité sociale est notable, c’est surtout sa précarité symbolique qui frappe : isolement, excès du corps, toxicomanies, débranchements de toutes les institutions… Un exemple desdites « pathologies de la liberté » ?
L’heure floue
…nous essaierons de cerner comment, dans la cure, le sujet qui y consent trouve à tenir son partenaire privilégié un peu à distance.
Un monde sans solution
Une addiction est-elle nécessaire à se dire ou se faire dire telle ? Ne peut-elle pas aussi couper-court à une autre ? Ne serait-ce pas, alors, une sorte de contre feu essentiel à éviter que l’incendie ne soit plus contrôlable ?
Conversations Clinique & Addictions, Saison 8
Et nous, que faisons-nous à part observer, décrire, expliquer ? Ce serait déjà pas si mal mais il nous arrive de produire des effets dans les ruines du monde d’hier et les fondations de celui de demain. Nous sommes certes des citoyens consommateurs, mais nous sommes aussi des analysants. C’est-à-dire que nous pratiquons la parole, malgré la jouissance qui s’y oppose. Et nous persistons aussi à travailler en institution malgré le sort qui leur est réservé : nous travaillons à plusieurs malgré l’atomisation du lien social.
Que faisons-nous, comment faisons-nous ? Ne restons pas seuls ! Parlons-en…
Un étrange paradoxe contemporain : jouir et se soigner : les nouvelles obligations de la santé mentale
Dans cette tyrannie du Bien sans envers il n’y a plus d’anormalité et le pousse-à-jouir – forme du surmoi contemporain – s’étend. Mais avec lui, ses excès sont à soigner : jouir et se soigner de jouir… trop !
Coca in Love
Conversation du 24 février 2020 : Le discours contemporain sur lesdites addictions aime assimiler les choses de l’amour à la vie des choses. Il est bien en cela le miroir du discours de l’époque. Ainsi distingue-t-il mal « sex » et « love » addicts. Les deux sont...
Addictes ou femmes ?
Conversation du 13 janvier 2020 : On dit que s'il y a des femmes addict(e)s, l'addiction féminine revêt des traits spécifiques. Conformément à l'orientation de nos Conversations, ce qui nous intéressera c'est bien plutôt la féminité que l'addiction, les sujets plutôt...
Fenêtre sur la psychiatrie
…c’est d’abord ouvrir une fenêtre sur la clinique, médicale et psychiatrique. Mais au-delà, c’est traduire la langue prête à porter des addictions ou même celle de la clinique en un dialecte à chaque fois singulier, celui d’un sujet unique et incomparable, lalangue qui fait la matière de notre intervention.
Sinthomes et délires, avec les toxiques
Nous avons l'habitude, avec Freud, de considérer le délire comme une "tentative de guérison". Lacan a, quant à lui, généralisé cette "solution" avec son fameux "tout le monde délire". Mais ce n'est pas parce que tout le monde parle de ce qui n'existe pas, mais plutôt...
Délires et Débranchements
Des bienfaits d’une addiction Il s’agira d’un cas de psychose extraordinaire, une paranoïa très active malgré le soutien d’un traitement médicamenteux. Chez ce sujet les signifiants du toxique sont au cœur du délire et l’accueil bienveillant de son usage a renforcé...
Soirée 100% clinique
Au programme du Tya Envers de Paris, 10/12/2018 : 100% clinique ! Luis Francisco CAMARGO Nous avons l'intention de présenter un cas où nous rencontrons des phénomènes psychotiques ordinaires de caractère secondaire par rapport à une idée primitive impossible à...
Limite sans limites… : « L’époque disciplinaire »
« l’époque disciplinaire, terme employé par J.-A. Miller pour qualifier l’époque où l’interdit et le Nom-du Père faisaient limite à la jouissance alors qu’aujourd’hui, la jouissance a pris les formes de l’addiction généralisée… »
Les machines vous souhaitent la bienvenue
Éducation thérapeutique, rééducation, remédiation cognitive, humains virtuels, thérapie par les robots, smartphone psychiatrist, questionnaires, évaluation... Que de termes pour dire, en un mot, que demain ce seront des machines qui nous accueilleront partout... Et,...
Conversation sur le Un et le dialogue…
Le Un et le dialogue : comment ça marche ? Deux occurrences démonstratives dans deux suivis longs avec Jacqueline Janiaux et Elodie Rassial-Lefèbvre
La clinique et le théâtre : deux voies d’abord du réel au programme
Au programme de la prochaine conversation « Clinique et Addictions », une soirée garantie sans théorie, ni idéologie et avec de vrais morceaux de clinique et de théâtre dedans : deux grandes voies d’abord du réel !
Deux corps de parole
Des effets psychothérapiques patents sur la consommation pour deux dits-addicts : une parole qui a du corps.
24 heures dans la vie contemporaine : du « Monde d’avant » au monde aujourd’hui…
Addictions, dépendances et codépendances du « Monde d’avant » au monde aujourd’hui…
Quand le travail s’en-mêle
Les addictions : quand le travail s’en-mêle…
Le triomphe de l’éducation : conversation du 28 novembre 2017
Cinquième saison Épisode 2 : Avec Jacqueline Janiaux et Pierre Sidon : Addictions et troubles identitaires Jacqueline Janiaux Nous poursuivrons le déploiement d’une observation clinique d’un patient cocaïnomane et alcoolique présentée il y a deux ans dans nos...
S05E01 : l’opium est la religion du peuple
Retournant l’adage marxien, Gunther Anders nous signale à sa façon la montée au zénith de l’objet par la formule : « l’opium est la religion du peuple ». Dans ce contexte de civilisation, l’éducatif tend à devenir la réponse unique d’un pouvoir lui-même impuissant parce qu’irresponsable. Comment comprendre cette invasion du savoir et qu’y répondre ? Nous aborderons ce problème par deux travaux : clinique et théorique.
En-corps !
En-corps ! Cette dernière séance de l’année aurait pu aussi s’intituler d’un Autre à l’autre: où l’on débattra des conséquences du changement de régime de la civilisation de l’idéal à l’objet avec ses conséquences politiques.
Orphée ou Morphée ? L’analyste aux enfers
La vraie Réduction des Risques et Dommages, n’est-elle pas à mettre au compte de la psychanalyse ? À condition de savoir ce que l’on fait en s’engageant, avec de tels sujets, dans l’aventure : ne pas reculer devant la psychose (Lacan) ?
Ce sera le FN ou la conversation !
Ce n’est donc pas tant que la langue est fasciste mais que le fasciste, c’est le maître de la langue. Aux urnes citoyens !