Corriger ou couper le savoir de l’Autre : entretien motivationnel ou pratique analytique
On est ici, je crois, aux antipodes de toute technique ou méthode de dialogue dont la visée naïve et explicite croit pouvoir tromper le patient, son désir ou ce qu’il est comme objet primitif dans le désir de l’Autre : autant croire au père Noël.
De l’hypnose directive à l’entretien motivationnel : la rééducation du patient par la séduction
Je me suis « imposée » la lecture du livre l’Entretien motivationnelde William R. Miller et Stephen Rollnick. Cependant, un phénomène étrange s’est aussitôt emparé de moi dès le début de ma lecture. Après quelques pages je commençais à sombrer dans une phase d’endormissement contre laquelle je luttais avec difficulté…
Le recours aux drogues et l’opération de séparation
Ce qui semble être fondamental dans ce recours aux drogues n’est pas le déchiffrement d’un symptôme-métaphore car ce recours est une façon de supporter son identification avec l’objet a comme déchet, ce qui veut dire que la question du corps y est en jeu.
Toxicomanie, forme intermédiaire
Lacan est amené à citer la toxicomanie comme forme périphérique, « intermédiaire entre la perversion et, disons la psychose… »
« Paranoïsation » du lien social
Je vais souligner comment dans chaque conception il y a une façon différente de concevoir la jouissance et la « paranoïa » dans le lien social. La question clinique que je voudrais poser dans ce texte porte sur la nature et les effets de l’identification comme question irrésolue : comment comprendre ce mécanisme, si « banal » et quotidien ? Comment est-ce que à partir de lui il y a des grands effets sur le social ?
Une première conception du lien social chez Lacan
…en nous appuyant sur la théorie des discours, nous pourrions définir le lien social comme une construction faite, par les êtres parlants, avec certains signifiants et leur articulation.
Victime anonyme du destin ou SMART-recovering ? L’impasse d’une dichotomie
Le traitement par le groupe et la résorption de la singularité dans un universel du bien prôné par la psychologie positive renvoie le sujet souffrant à l’opacité de sa jouissance.
Interview d’Éric Laurent à la revue argentine La Lúnula
Chez Glover il y a un double mouvement : en même temps qu’il veut donner une place définitive au toxique, il constate son ubiquité…
Shame : L’Un et le féminin
Le film Shame met en scène le rapport d’un sujet avec l’Un tout seul de la jouissance. Il aborde la tension si contemporaine entre l’Un tout seul de la jouissance autoérotique et l’effraction dans son circuit que produit la rencontre avec deux personnages féminins.
À l’ère de l’usager : ouverture de la 6ème Journée de l’UDSM
Ce signifiant d’addiction est entré aujourd’hui dans le langage courant et il infiltre toute la clinique même si le DSM V en récuse l’usage, qu’il trouve péjoratif. Aujourd’hui à l’ère démocratique du diagnostic, ce sont les patients qui choisissent les signifiants auxquels ils identifient leur type particulier de malaise.
« La théorie psychanalytique, c’est une théorie de la pratique », Jacques-Alain Miller, Revue La Cause freudienne n°67, Paris, Seuil, 2007, p.100.