Quand la recherche prend des intestins pour des lanternes
M. Dassault, si l’on donnait plutôt l’argent aux autistes ?
Deuxième édition du traité d’addictologie du Pr. Michel Reynaud, du Dr Laurent Karila, des Pr. Henri-Jean Aubin et Amine Benyamina
L’orientation de ce traité est mise en évidence dans la préface rédigée par Mme Danièle Jourdain-Ménninger, Présidente de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA) : « Ainsi, il y a une grande cohérence entre les progrès des connaissances neurobiologiques, les nouvelles définitions des addictions et de la dépendance, et les récentes stratégies thérapeutiques complétées par des stratégies renouvelées de prévention et d’accompagnement. »
Le scanner, psychanalyse du pauvre
C’est par hasard, en comparant des scanners de son cerveau (sans savoir qu’il s’agissait du sien) à ceux de psychopathes avérés, qu’il a découvert… qu’il était aussi « un psychopathe ». Le scanner : psychanalyse du pauvre ! L’analyste, au contraire, est le kinésithérapeute de l’âme…
Analyse d’une étude sur le ralentissement neuropsychologique de l’enfance à la quarantaine chez des usagers réguliers de cannabis
Article paru dans Alcoologie Addictologie 2014 ; 36 (1) : 43-48. Les auteurs, participants de nos Conversations, nous ont fait l’honneur d’une présentation lors de la Conversation du 23 juin 2014.
Faire dire à la science ce qu’on veut l’entendre dire
Cette étude qui devait parer toutes les limites méthodologiques des précédentes avait pour but de légitimer définitivement un discours de la prévention-terreur : faire peur pour prévenir.
Le chercheur ? Un addict comme les autres !
Pourquoi s’est-on contenté de faire passer ce questionnaire sans explorer la présence de ces symptômes en dehors de toute prise de produit et avant même la prise de tout produit dans l’histoire du sujet ?
La prudence d’une neuropsychopharmacologue
La physiopathologie des addictions étant largement inconnue, les psychiatres et les addictologues sont toujours à la recherche de biomarqueurs.
« Le Point : Et comment définiriez-vous les thérapies comportementalo-cognitives ? JAM : Voyez-vous, ce sont des dresseurs d’hommes, comme il y a des dresseurs d’ours, de chevaux ou d’otaries. Ayant triomphé dans le dressage animal, ils entreprennent de faire pareil avec les hommes. Seulement, minute, papillon ! Chez l’humain, le rapport de cause à effet «stimulus-réponse» est toujours déréglé par ce qu’on appelle comme on peut : inconscient, désir, jouissance. » Jacques-Alain Miller, interview LE POINT 22.09.05