Le triomphe de l’éducation
Le dressage est sans espoir chez l’être humain, à mesure de sa rétivité. Et celle-ci est proportionnelle à l’absence primordiale du désir. L’éducatif, comme greffe d’un désir étranger – aussi bienveillant soit-il, risque de se solder par une réaction de rejet – illégitimité de celui-ci – ou par une attaque du greffon contre l’hôte tuant le malade. N’y a-t-il alors rien à faire ?
Embedded in NA : ma première réunion NA
Dans la perspective de travailler sur le thème des Narcotiques Anonymes, je prends contact avec APTE via le site internet, l’email indiqué fait répondre le Conseil d’Administration de APTE, qui rassemble des dépendants, anciens (usagers) de cette post-cure. Un rendez-vous s’organise dans un appartement parisien où la bienveillance et la chaleur masquent l’envie de rencontre, l’ouverture vers l’en-dehors de la communauté et le passage à l’épreuve du professionnel mis à la question.
La vérité si j’meurs ? : un idéal-en-toc qui aspire l’humanité sans soif
Pas que Paris sûrement, et déjà Bamako… Paris ville lumière en tout cas, Paris ville des Lumières. Et puis : « Paris capitale des abominations et de la perversion », dixit l’EI.
L’islamisme radical comme excitant selon Fehti Benslama
L’offre djihadiste propose un débouché : l’exfiltration par le haut, par l’issue de secours de la gloire. Le « déchet » devient redoutable.
Conversation avec Fabián Naparstek : résumé, morceaux choisis
Compte rendu de la Conversation "clinique et addictions" du lundi 9 février 2015 avec Fabián Naparstek, membre de l'EOL, Argentine, et du Conseil de l’Association Mondiale de Psychanalyse* Résumé par Stéphanie Lavigne, suivi de Morceaux choisis par Pierre Sidon 1....
Self-made-care
C’est un programme vers une autonomie de soi – sans Autre –, mais d’un soi qui ne voudrait que son bien-être et son bien, or c’est méconnaître la part de pulsion de mort qui se loge chez le sujet.
Le traitement des choix forcés de la pulsion
Cette perspective, qui n’est pas de guérir l’humanité de ces substances, ni de l’abandonner à ces toxiques, mais de réduire les dégâts, consonne avec la psychanalyse. La psychanalyse ne promet pas la guérison absolue du symptôme…
Touche pas à mon réel !
L’ « homme augmenté » qui vient c’est en réalité un humain diminué, spolié du manque à être.
« C’est quand la psychanalyse aura rendu les armes devant les impasses croissantes de notre civilisation (malaise que Freud en pressentait) que seront reprises par qui ? les indications de mes Écrits. » Jacques Lacan, « La psychanalyse, raison d’un échec » (1968), Autres écrits, p. 8.