a-Dico-logie
L’a-Dico-logie n’est pas l’anti-étude du dictionnaire mais un savoir qui se veut anti-addictologie universitaire, a-universitaire (voir : a privatif à l’entrée « a » du dictionnaire). Elle fait aussi référence aux limites du « Dico », soit le « je dis »… « je dis qui je suis » (voir Journées de l’ECF 2022), soit les limites de l’identité, de la fermeture de celui qui croit savoir qui il est, fermé l’Autre, auto-référencé sur lui-même (sa jouissance. En ce sens, le a-Dico est une absention de la certitude de son identité, s’ouvrant à l’Autre pour y puiser non seulement un savoir sur lui-même, mais aussi se branchant sur le corps d’un Autre pour y brancher sa jouissance autistique et lui faire faire un circuit. C’est le contraire de l’addiction. Est-ce que l’a-Dico-logie est savoir anti-textuel pour autant ? Certes au sens où ce savoir n’est pas auto-référencé comme l’est le savoir universitaire qui prospère sur l’auto-citation (voir les manuels d’addcitologie universitaire). L’a-Dico-logie se veut plutôt hétéro quant à elle : elle prend sa référence hors savoir, dans ce qui échappe au savoir : le référent des linguistes, la fonction de dénotation (Jackobson) utilisée par Lacan pour indexer la causalité psychique comme hétérogène au savoir : la cause humienne opposée à la loi (Jacques-Alain Miller, Cours Cause et consentement, 1987-88, inédit). C’est alors un savoir référentiel qui est invoqué par Lacan dans sa Proposition du 9 octobre 1967 pour évoquer ce réel cerné par l’analyse en-deçà du discours. Lacan forge le concept d’objet a pour désigner ainsi la cause du désir, horizon de la cure analytique. Notre dictionnaire s’assigne l’objectif de cheminer sur cette crête escarpée entre ce a et le savoir : un dictionnaire qui serait plus réel en somme, et en tout cas aux antipodes mêmes de l’irréalisation produite par une addictologie follement éprise du chiffre…
Violence
Le silence de la violence, par Aurélie Charpentier-Libert Texte préparatoire à la Conversation Clinique et Addictions du 24 Avril 2017. Renseignements et inscriptions ici > Psychologue dans les services de psychiatrie depuis plusieurs années, j’ai pu constater quel...
Individualisme
Si tout le monde est addict à l’ère de la consommation, alors nous sommes à l’ère d’un nouvel homme sans qualités : l’individu addictocratique.
Haine
Il faut connaître sa haine, pour la reconnaître comme telle chez autrui sans lui donner valeur morale de mauvaise jouissance, et par là, l’accueillir sans tourment.
Trois lectures du « Joueur » de Dostoïevski
Nous dirons alors qu’une perte était nécessaire à Dostoïevski pour avancer dans ses créations littéraires.
Bientraitance, j’écris ton nom
Comment prendre en compte, mesurer et traiter, dès lors, le trébuchement habituel du discours, les bégaiements réguliers de l’acte, s’ils ont été, dès avant même, dans le processus d’idéalisation en cause, sanctionnés comme maltraitance ?
a
…s’amincir encore à un simple point à l’intersection des trois dimensions symbolique, imaginaire et réelle.
Ah…
…est-on sûr que la jouissance ainsi permise soit du même ordre que celle qui affecte le corps parlant ?
Addictologie
L’addictologue, comme son patient, se protège du réel angoissant : c’est, quant à lui, un addict au chiffre, prosélyte par dessus le marché.
Conversation
Qui plus est, si les AA partagent un comportement, une addiction, il n’est pas évident que les Analysants ne partagent pas, eux aussi, une certaine forme d’addiction.