« À huit ans ma mère m’a avoué qu’elle n’avait rien ressenti quand la sage femme m’a mise sur son ventre après l’accouchement. Ca a été un choc mais j’ai compris pourquoi elle était méchante. Elle a dû me dire : « – Je t’ai aimée ». Mais je ne l’ai pas entendue.
Quand on allait chez des gens j’écoutais toujours sa voix pour ne pas qu’elle parte sans moi. Oui, l’abandon c’est le gros souci de ma vie. »