Journée de l’UDSM avec Jean-Pierre COUTERON, Éric HISPARD, Éric LAURENT, Fabrice OLIVET

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Le TyA Grand-Paris participe à l’organisation des 6èmes journées de l’Union pour la Défense de la Santé Mentale qui auront lieu le 17 octobre prochain. Celles-ci ont choisi cette année pour thème les addictions.

Avec : Jean-Pierre COUTERON, Président de la Fédération Addiction,
Éric HISPARD, Administrateur de la SFA,
Éric LAURENT, Ancien président de l’Association Mondiale de Psychanalyse,
Fabrice OLIVET, Président d’ASUD.

UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE

Les addictions, au risque de la Clinique et du Politique

Quoi de plus humain que le phénomène de la compulsion, rebadgé sous le terme d’addiction ? Et quoi de plus résistant à toutes les formes d’objurgations, morales, hygiénistes ou humanitaires, qu’il a suscité ? Comme l’indique Freud, ce n’est pas tant le sujet qui souffre de la répression sociale (thèse de Foucault) que le sujet qui suscite, dans le corps social et pour se limiter, des institutions de répression morale.

Car la coercition autoritaire – qui fait l’histoire de l’humanité et dont la (ré)éducation est un des noms – ne peut pas tout. Aux antipodes, la conception de l’addiction comme maladie psychique, dans la lignée de la clinique psychiatrique et plus ou moins intriquée avec elle, ouvre à l’étendue des thérapeutiques. Prise en charge socio-éducative et approche clinique psychiatrique se complètent dans une des formes de ce qui est convenu d’appeler « l’approche intégrative ».

Mais parce que nous ne croyons pas que l’addiction soit une maladie organique mais bien plutôt une sorte d’automédication d’un malaise profond, nous pensons que nos prises en charge doivent être commandées par l’examen attentif des cas particuliers. Nous pensons qu’elles doivent être orientées par un savoir issu de l’expérience, être globales et pluridisciplinaires, et ne négliger aucun aspect de l’existence de nos patients. Nous estimons que seule une politique qui se déduit de ce savoir clinique a chance de porter des améliorations pour les sujets et pour la société.

Car face à ce symptôme social « subversif », vécu par beaucoup d’entre nous avec une ambivalence qui n’a d’égale que son inquiétante familiarité, le Politique qui est régulièrement sommé de proposer des solutions en matière de soins, d’accompagnement, et de prévention, nécessite d’être informé par les praticiens.

Ce pourquoi nous souhaitons, au cours de cette journée, interroger publiquement les expériences des différents acteurs des champs sanitaires, médico-sociaux et sociaux qui accompagnent ces sujets qui ne peuvent être présents au monde qu’au prix d’une ou plusieurs addictions.

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Pour tenter d’esquisser des réponses à ces questions, quatre tables rondes seront organisées au cours de cette journée :

• Mieux vaut prévenir… que guérir ?… que soigner ?

• La parole pour quoi faire ?

• Médocs, allocs, bicoque… : l’insertion comme réponse à la désinsertion ?

• Les promesses du pharmakon

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Le 17 octobre 2014 à Vincennes,

CSAPA Meltem avec la participation de l’Association AGATA et le CSAPA « JET 94 »

Entrée gratuite. Réservez votre journée ! Diffusez sur les réseaux !

 

 

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