Lire l’excellent article de notre collègue Epaminondas Théodoridis par sur le site du prochain colloque PIPOL :

Il y a une difficulté à définir le terme d’addiction qui a remplacé, de nos jours, celui de toxicomanie ou de dépendance et qui peut recouvrir un large champ des pratiques humaines, ne se limitant plus à celles spécifiées par la prise de substances toxiques. Jacques-Alain Miller soulignait justement que « le modèle général de la vie quotidienne au XXIe siècle, c’est l’addiction. Le « Un » jouit tout seul avec sa drogue, et toute activité peut devenir drogue : le sport, le sexe, le travail, le smartphone, Facebook, etc. »[1].

Les neuroscientifiques cherchent la cause de l’addiction dans le « système de récompense » du cerveau et essayent de définir à partir de quel moment un sujet faisant usage de substances toxiques devient addict. Or, l’addiction généralisée n’est pas seulement un phénomène du malaise moderne dans la civilisation, mais elle est inhérente au discours capitaliste lui-même.

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