Aujourd’hui 6 mars 2014, l’on apprend qu’un homme a été condamné le 2 janvier à six mois de prison ferme pour avoir laissé son ami conduire en état d’alcoolisation et tuer ainsi une passante. Histoire affreuse certes mais à ce compte là y aurait-il quelque raison ne pas condamner les viticulteurs, industriels, négociants de boissons alcoolisées, cafetiers… ? Ne faut-il pas garder la rigueur de la définition classique de l’acte ? Car considérer l’abstention de l ‘acte comme un acte mènera un jour à pénaliser, au-delà de l’absence d’acte, les intentions, et in fine toutes les pensées des sujets : Minority report. Mais n’est-ce pas là le vrai sens de la prévention : éliminer, avec tout risque, toute responsabilité et finalement toute liberté ? Et au final, réaliser la formule : « mieux vaudrait ne pas naître » (Pline). Ce à quoi contribue à feu doux le terrible principe (on devrait dire suicide) de précaution. Mais c’est l’étincelle de nos existences qu’on vend aux âmes mortes de l’Assurance ! Suivant le fameux principe dit « du jogging », on peut redouter la montée irrépressible, dans la civilisation, des phénomènes suicide et des martyrs, témoignant de la résistance irréfragable du coeur de l’humanité : l’inutile. Et si l’on évitait ça ? France révolutionnaire, réveille-toi !

Sources :

http://sosconso.blog.lemonde.fr/2014/03/06/il-laisse-son-ami-ivre-conduire-et-tuer-six-mois-fermes/#comment-9696

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/02/01016-20140102ARTFIG00431-un-chauffard-recidiviste-condamne-a-six-ans-de-prison.php